Soceity: #La fabrique de Souza.

Society est une expression visuelle du mouvement à la genèse d’une société.  A  l’heure où sonne l’obsolescence des modèles de société, Il faut accepter nos fragments, repartir vide, réapprendre à se connaitre. Pour faire société il faut se trouver, s’accorder à construire ensemble. Nous sommes tous des étoiles en quête de lumière et de beauté pour vivre, ensemble.

 
Il n’y a pas de manuel pour une société parfaite, il faut expérimenter, chercher, questionner, tenter, retourner à l’essence et remonter un fil du bout des doigts pour tendre vers la beauté. Tout ce qui compose la société est en mouvement permanent, il faut donc inventer sans cesse la boucle, tendre l’oreille aux bruits extérieurs. Nous en sommes tous capables. 

Cette œuvre vous invite à prendre acte au voyage, en immersion. Dans un monde où tout va vite, il faut des espaces générateurs des possibles pour nous offrir le temps de questionner et de réfléchir sur demain… les lieux culturels sont aussi ces espaces.


Format: Installation Vidéo-projection Mapping sur structure. 
Création: 2020: Résidence de création à la fabrique de Souza Par la Galerie MAM à Douala. 
Représentation: Galerie MAM - Douala / Cameroun - Janv-Mars 2020 // Bordeau - Mai 2020 (Annulé par la crise sanitaire Covid19).

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Society: La fabrique de souza

Society est une expression visuelle du mouvement à la genèse d’une société.  A  l’heure où sonne l’obsolescence des modèles de société, Il faut accepter nos fragments, repartir vide, réapprendre à se connaitre. Pour faire société il faut se trouver, s’accorder à construire ensemble. Nous sommes tous des étoiles en quête de lumière et de beauté pour vivre, ensemble.

 
Il n’y a pas de manuel pour une société parfaite, il faut expérimenter, chercher, questionner, tenter, retourner à l’essence et remonter un fil du bout des doigts pour tendre vers la beauté. Tout ce qui compose la société est en mouvement permanent, il faut donc inventer sans cesse la boucle, tendre l’oreille aux bruits extérieurs. Nous en sommes tous capables. 

Cette œuvre vous invite à prendre acte au voyage, en immersion. Dans un monde où tout va vite, il faut des espaces générateurs des possibles pour nous offrir le temps de questionner et de réfléchir sur demain… les lieux culturels sont aussi ces espaces.


Gallerie:


Origine: La résidence de Souza

« Fabrique,  en latin Fabrica » qui veut dire œuvre, l’atelier de l’ouvrier et/ou de l’artiste, des artistes. Fabricare, qui veut dire « construire ». C’est de cela qu’il s’agit, se nourrir de ce qui nous entoure pour tenter de construire d’autres possibles, ensemble. Oui, mais comment? 

J’étais en résidence à la « fabrique de Souza », un tiers lieu des possibles artistiques, culturels et sociétaux créé par la Galerie MAM à Douala au Cameroun. « Il n’a rien à Souza » M’a-t-on dit, et « c’est tellement beaucoup ». Ici, pas de magasin, pas de moto taxi, pas d’effervescence du pays qui se lève tôt et se dope pour se tenir trop souvent debout, zombie de sa société. Pas de vacarme des voitures ballets, et pourtant la vie ne s’est pas arrêtée à Souza, on l’entend prendre essence et monter lentement, crescendo dans les arbres, la nature a ici, encore droit à son mot de désordre. Elle dicte le pas à suivre. On se surprend à réapprendre à l’écouter, à la sentir respirer pour pouvoir respirer. Elle vous trouve de nouveaux repères.

Il n’y’a rien, alors c’est l’espace des possibles qui entre en jeu. On est invité à construire, construire différemment, avec humilité, à essayer les possibles. Il ne s’agit pas de combler le vide avec son vacarme intérieur. Mais de laisser ce vide s’emparer de vous et le sens de l’essentiel, sortir. Coupé du reste du monde, l’esprit se libère pour penser, questionner, observer à distance, fouiller dans la mémoire, trouver des possibles. 

L’espace m’a invité à questionner la société, les sociétés dans lesquelles nous vivons, l’urgence sanitaire, écologique et humaine. Des préoccupations existantes qui sont revenues sur le tableau avec l’envie du bouton « reset ». Mais faire « Reset », c’est tout effacer repartir amnésique. Ce que nous savons bien trop souvent faire, oublier l’histoire. 

Pourtant en observant le monde on peut voir comment se forment les sociétés, les groupes vivants, les systèmes stellaires. Tous sont confrontés aux « loa » de la physique, de la métaphysique et à des paramètres inconnus nourris par des philosophies.

À Souza j’ai questionné comment construire à partir de rien, débarrassé de tout, mais sans être amnésique. J’ai observé de l’extérieur, le monde, les sociétés, pour dresser une expression visuelle de ce process. Elle nous invite à ne pas avoir peur de l’inconnu, au contraire à l’embrasser, à penser. Les astres par des champs électromagnétiques s’attirent et se repoussent. Il est de même pour nous. Mais pour faire société il faut tendre vers une forme d’équilibre ou jouer de façon perpétuelle sur l’équilibre.